Que voilà un article bien ficelé !
Son auteure, Caroline Jambon, se base sur un livre récent de Yvane Wiart « L’attachement, un instinct oublié » (Albin Michel). Elle revient sur les bases de la théorie de l’attachement de Bowlby, et va plus loin en retraçant les évolutions post-Bowlby.
Elle nous rappelle les trois types d’attachement chez l’enfant :
– l’attachement sécure
– l’attachement évitant
– l’attachement ambivalent (anxieux)
Chaque type est développé de façon très claire et observé dans son développement de l’enfance à l’âge adulte.
Vient ensuite le moment de brosser le portrait de l’adulte et de constater les impacts sur la relation amoureuse et le couple.
En guise de conclusion, les voies qui mènent à la résilience sont décryptées sous l’angle des neurosciences puis traduite en langage courant :
– l’aide d’un thérapeute (attention, tous les thérapeutes ne se valent pas en ce qui concerne ce type
de travail !!!)
– la rencontre d’une personne sécure « dans la vraie vie »
– la prise de conscience personnelle (qui est décrite comme rare et difficile et qui me semble plutôt constituer une étape vers un recours à l’aide thérapeutique)
Je vous recommande bien évidemment et vivement la lecture in extenso de l’article de Caroline Jambon.
Je n’ai, à ce jour, pas lu le livre de Yvane Wiart mais j’ai bien envie de le rajouter à la pile de bouquins qui m’attendent patiemment.